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Comment favoriser l’estime de soi chez l’enfant ?

L'estime de soi

Favoriser l’estime de soi chez l’enfant est un élément essentiel à son bon développement et à son bien-être mental. En effet, l’estime de soi se construit dès la petite enfance à travers l’environnement et les interactions avec les autres (les parents, les copains, l’école, les activités…).

Il est donc crucial d’aider un enfant à regagner son estime de soi, s’il en manque, pour favoriser son épanouissement personnel et l’aider dans sa construction.

Un enfant qui a une bonne estime de lui-même va se sentir valorisé, confiant et capable de relever des défis sans crainte d’échouer.

Dans cet article, je vais aborder en détails la notion d’estime de soi, les 4 piliers sur lesquels elle repose, et en quoi, je peux accompagner votre enfant en séance, en tant que psychopédagogue, à renforcer son estime de soi.

Qu’est-ce que l’estime de soi ?

L’estime de soi, c’est la valeur que l’on s’accorde. C’est le regard que l’on porte sur soi-même, la façon dont on se juge, dont on se perçoit.

Avoir de l’estime de soi, c’est être conscient de sa juste valeur et de son importance. C’est bien se connaître et s’accepter tel que l’on est.

Une personne qui a une bonne estime d’elle-même est capable d’identifier ses qualités & ses défauts, de les nommer, sans en avoir honte. Elle se connaît bien et s’accepte sans chercher à tout prix la perfection ou à plaire aux autres. Cette personne connaît sa valeur et ose s’affirmer sans avoir peur du jugement. Elle se sent bien avec qui elle est et avec les autres.

Bonne ou mauvaise estime de soi, comment la déterminer ?

Un enfant qui se dévalorise sans cesse, qui ne se sent capable de rien, qui a du mal à s’intégrer avec les autres a une mauvaise estime de lui-même, parce qu’il se sous-estime en permanence.

En parallèle, un enfant qui est persuadé d’être toujours mieux que les autres, qu’il est le meilleur en tout, qu’il est le plus fort, a une haute estime de lui-même, mais elle n’est pas bonne pour autant. Il se surestime, il a un sentiment de supériorité.

Une bonne estime de soi, c’est un juste équilibre dans sa perception de soi et dans son rapport aux autres.

C’est la capacité de s’estimer à sa juste valeur et de reconnaître également la valeur des autres, dans un rapport d’égalité, de coopération et non pas de compétition.

Bonne ou mauvaise estime de soi ?

Les signes d’une mauvaise estime de soi chez l’enfant

  • Il se dévalorise souvent,
  • Il a du mal à affirmer son opinion auprès des autres,
  • Il souffre d’une timidité excessive,
  • Il est critique vis à vis de lui-même,
  • Il rencontre des difficultés à se faire des amis ou à jouer avec les autres,
  • Il a peur d’essayer de nouvelles choses,
  • Il baisse les bras facilement et se décourage,
  • Il répète souvent qu’il n’est pas « capable »
  • Il se trouve toujours moins bien que les autres…

Ce sont des signes qui peuvent, en tant que parent, vous mettre la puce à l’oreille. Si vous vous rendez compte que derrière tout cela, il y a une souffrance de l’enfant. N’hésitez pas à en parler à un professionnel de santé (praticienne en psychopédagogie positive, psychologue, médecin…).

Quels sont les 4 piliers de l’estime de soi ?

Le sentiment de sécurité

enfant valorise estime de soi

L’estime de soi se construit dès la petite enfance. Un bébé qui vient au monde est totalement dépendant de ses parents. Il a besoin d’être rassuré, cajolé, sentir qu’il est aimé dans un environnement doux et protecteur.

S’il ressent qu’il est en sécurité, qu’il est entouré de façon bienveillante, qu’il n’a rien à craindre, il va être serein et pourra se développer en toute confiance.

Ce sentiment de protection est extrêmement important pour grandir et se sentir bien face au monde extérieur.

Un enfant encouragé et valorisé par ses parents de façon positive, avec lequel on prend le temps de jouer, de parler et expliquer, dont on écoute les émotions va pouvoir s’épanouir de façon saine. Il aura un socle solide pour construire son estime de lui-même. Il s’accordera de la valeur puisqu’on lui en a donné.

Le sentiment de sécurité passe aussi par un besoin de limites. C’est extrêmement rassurant pour lui d’avoir un cadre, de comprendre ce qui est autorisé ou pas.  Mettre en place, dans son quotidien, des règles et routines clairs et faciles à comprendre va lui procurer un grand sentiment de sécurité.

J’aimerais également ajouter que le sentiment d’insécurité chez l’enfant peut être lié à ses réflexes archaïques. Lorsque les réflexes n’ont pas été bien intégrés au cours des premiers mois de vie, ils viennent parasiter son quotidien (ex : le réflexe de Moro (l’enfant se sent constamment en danger), les réflexes d’agrippement où l’enfant n’est pas encore ancré ou encore le réflexe de Babkin (un attachement insécure pour l’enfant)… Je vous invite à lire l’article sur les réflexes archaïques pour en savoir plus.

Le sentiment d’appartenance

Le sentiment d'appartenance dans l'estime de soi

En grandissant, le cercle social de l’enfant s’agrandit. Il rentre au contact des autres, de son environnement extérieur.

Il va avoir des interactions à l’école, avec sa maîtresse, ses copains de classe, en pratiquant une activité extrascolaire, en s’amusant dans la rue avec ses voisins…

C’est là que le sentiment d’appartenance va avoir de l’importance. En effet, l’estime de soi se construit en relation avec les autres.  L’enfant aura besoin d’être accepté, de sentir qu’il fait partie d’un groupe, qu’il est intégré.

Cela passe par la pratique d’un sport collectif, un projet artistique à réaliser en groupe, une sortie scolaire avec les copains de classe, toutes ces occasions qui renforcent le sentiment d’appartenance et le besoin de sociabiliser de chaque être humain.

Si l’enfant sent qu’il est apprécié des autres, qu’il n’a pas besoin de jouer un rôle et qu’on l’accepte tel qu’il est avec ses qualités et ses défauts, cela va favoriser son estime de lui-même car cela lui renvoie une image positive de lui-même.

Il va se sentir « aimable » aux yeux des autres. C’est hyper valorisant. Ce sentiment d’appartenance joue un rôle crucial dans la construction de son estime personnelle.

Le sentiment de compétence

Avoir une bonne estime de soi passe aussi par le sentiment de compétence.

C’est le fait que l’enfant se sente capable de, qu’il ose passer à l’action sans avoir peur de se tromper ou d’être ridicule.

Un enfant valorisé, encouragé et soutenu par ses proches aura confiance en sa capacité à agir. C’est important et constructif de l’encourager dans ses actions, tout en lui laissant développer son autonomie et son autodétermination.

Par exemple, lorsqu’un enfant dessine et vient nous montrer ce qu’il a fait pour savoir ce que l’on en en pense. Il peut être intéressant de lui demander avant même de répondre ce qu’il en pense lui. Il intégrera, ainsi, qu’il n’a pas besoin de validation extérieure pour aimer ou pas son dessin. Que son jugement personnel est important et qu’il a de la valeur. Il faut qu’il soit fier par lui-même.

 

Lorsqu’un enfant a une bonne estime de lui-même, il va plus facilement se lancer dans des projets, se mettre en action, et se dire qu’il peut y arriver sans craindre l’échec. Alors qu’un enfant qui a une faible estime de lui car il a manqué d’encouragements et de retours positifs, va plus facilement baisser les bras de peur de rater et de ressentir de l’humiliation. Il préfèrera se censurer et renoncer.

 

Pour favoriser l’estime de soi chez un enfant qui a peur de l’échec, on peut par exemple, lui lancer des petits défis à sa portée (mettre la table dans l’ordre, cuisiner une recette qu’il aime bien…)  Au fil des étapes, s’il est valorisé, s’il voit qu’il s’en est très bien sorti, qu’il a été capable de s’organiser, de gérer, il prendra conscience qu’il est capable de le faire et qu’il peut se faire confiance.

La connaissance de soi

Enfin, le 4e et dernier pilier de l’estime de soi : la connaissance de soi. C’est tout simplement s’accepter tel que l’on est. Connaître ses qualités, ses talents, ne pas les minimiser, en être fier, oser être soi.

Mais c’est aussi être conscient de ses défauts ou de domaines dans lesquels on peut s’améliorer, oser être vulnérable, ne pas chercher à renvoyer une image absolument parfaite.

Globalement, c’est la faculté à embrasser pleinement qui on est.

Comprendre que l’on n’est pas tout puissant, mais se reconnaître une valeur importante et croire en soi, sans ressentir constamment le besoin d’être « validé » par les autres.

Une bonne connaissance de soi, va favoriser l’estime de soi, car on devient plus sûr de ses choix et de ses actions. Cela permet également de mieux interagir avec les autres et de vivre de manière plus authentique et épanouissante.

La connaissance de soi

Mes accompagnements pour favoriser l’estime de soi chez l’enfant

Si vous souhaitez que votre enfant soit accompagné, voilà comment se déroulent les séances.

Séance 1 : l’anamnèse

Je reçois l’enfant et ses parents. On discute ensemble de ce qui vous a amenés à consulter, je pose toute une série de questions pour bien comprendre. Au terme de la séance, on définit ensemble avec les parents l’objectif à atteindre.

Séances 2, 3, 4, et 5 :

Je travaille et accompagne votre enfant sur les 4 piliers de l’estime de soi :

  • Le sentiment de sécurité,
  •  Le sentiment d’appartenance,
  •  Le sentiment de compétence
  • La connaissance de soi.

En fonction de ce que je ressens et de l’enfant, je vais utiliser différents outils ou méthodes pour favoriser et renforcer son estime de lui-même (la psychologie positive, les réflexes archaïques, l’ EFT, la méthode Vittoz, la brain gym…)

Séance 6 : Débrief

On fait le point ensemble sur l’ensemble des séances.
On regarde si l’objectif a été atteint, on voit ce qu’il y a à améliorer.

Si vous avez des questions complémentaires, n’hésitez pas à me contacter. Je serai ravie de vous répondre.

Pour information

Sachez que je propose également des accompagnements/ateliers en groupe pour les adolescents car il y a des effets miroirs qui peuvent parler à certains et les aider, mais aussi les amener à plus de prise de conscience.

Psychopédagogie positive

Ni une thérapie, ni une simple “aide aux devoirs”, l’accompagnement en psychopédagogie positive est complet. Accessible dès 7 ans.

Ainsi, tout reste pensé pour les apprenants ayant des difficultés d’apprentissages. Passagères ou plus persistantes. Notamment celles liées aux troubles Dys. Dyslexie. Dysgraphie. Dysorthorgraphie. Dyspraxie, Les troubles de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H) ou encore les HPI (Hauts potentiels intellectuels). Le principal réside dans la compréhension de l’enfant.

À savoir que les techniques allient équitablement les principes de la psychologie positive, de façon pédagogique.
Grâce à cette offre conçue pour les apprenants, ces derniers comprennent comment ils apprennent. Tout simplement.

En fonction des talents personnels de chacun. Ils développent leur attention et leur concentration.

Les bienfaits de la psychopédagogie positive restent nombreux. Confiance en soi. Autonomie. Efficacité. Meilleure communication.

Bilan d'orientation

L’avenir. Une vaste question qui pose quelques… Questions. Justement, la prestation incite à répondre aux besoins professionnels. Pas uniquement.

Le bilan d’orientation individuel s’articule autour de problématiques sur le travail et l’aspect plus personnel. Puisqu’un étudiant ou un adolescent ne trouve pas sa voie pour plusieurs raisons.

Résultant d’un manque d’intérêt ou d’une peur. Mon expertise aide en ce sens. Entre autres…
Le champ d’action intègre également : l’insertion, l’aide dans les choix de filière, l’implication dans un cursus.

Par conséquent, un alignement de l’aspect personnel et professionnel reste central. Il s’agit d’ailleurs d’un des objectifs du bilan d’orientation. Chacun devient alors acteur et autonome de ses choix. Vers le chemin professionnel idéal. Sereinement.

Coaching parental et familial

La vie de famille peut être emplie de bonheurs et de moments joyeux. Toutefois, du stress et de l’anxiété entrent parfois lors de ceux-ci. Apparaissant, en outre, pour diverses raisons. 

D’une part, des parents : l’inadéquation de l’organisation, la différence d’opinion sur l’éducation, la difficulté dans la gestion des écrans…

D’autre part, des enfants : la difficulté à vivre les émotions, à les dissocier, à communiquer avec ses frères et sœurs, ses parents…

Ici, le coaching vient soutenir l’ensemble la famille à travers un accompagnement individuel. Basé sur les parents, pour le mieux-être de tous. À l’échelle des besoins, les prestations s’adaptent. En effet, j’adapte selon les problématiques (parentales, familiales, éducatives…).

La mission du coaching : ramener une harmonie générale dans le foyer. Et cela dans le but que chaque membre trouve sa place.

Ateliers collectifs d’accompagnement à la parentalité Faber et Mazlish

Guidés par l’approche d’Adele Faber et d’Elaine Mazlish (mamans et auteures), les ateliers apprennent notamment la communication envers les enfants.

“On ne nait pas parents. On le devient.” Telles sont les paroles de spécialistes en parentologie. Dans cette optique, les ateliers collectifs amènent un ensemble de réponses aux interrogations des papas et des mamans.

Perdus dans leur rôle de parents ou simplement en demande d’apprentissage. Les thèmes des ateliers d’accompagnement viennent soutenir cette activité de chaque instant.

Dans un climat de bien-être ou mal-être. Harmonieuse ou désordonnée. Émotionnellement comblée ou sens dessus dessous… Quelle que soit la situation familiale, des solutions existent.

À travers des jeux de rôle, le partage vient dynamiquement apaiser les futures situations de vie. De plus, le travail en groupe de parents aide à ne pas se sentir seul.

Ateliers collectifs de psychopédagogie positive

Accessibles aux adolescents et aux étudiants, les ateliers en psychopédagogie s’inscrivent dans une démarche de groupe. C’est de l’éducation positive. 

Leurs objectifs s’inscrivent dans le but d’aider les bénéficiaires à prendre conscience de leurs forces et de leurs talents.

Respect. Impartialité. Bienveillance. À l’instar des valeurs de la psychopédagogie, ces principes définissent le cadre des ateliers collectifs.

C’est pourquoi, la personne aidée accède aux bienfaits de la discipline en toute confiance. En effet, les groupes de 3 à 6 individus mènent vers un échange épuré et serein. Un plus petit nombre d’interlocuteurs facilitant davantage la conversation et l’attention.

L’accueil des émotions. Le développement de la concentration. L’amélioration de la motivation. Ces points essentiels deviennent plus aisés en atelier.