Comment favoriser l’estime de soi chez l’enfant ?

L'estime de soi

Comment favoriser l’estime de soi chez l’enfant ?

L'estime de soi

Favoriser l’estime de soi chez l’enfant est un élément essentiel à son bon développement et à son bien-être mental. En effet, l’estime de soi se construit dès la petite enfance à travers l’environnement et les interactions avec les autres (les parents, les copains, l’école, les activités…).

Il est donc crucial d’aider un enfant à regagner son estime de soi, s’il en manque, pour favoriser son épanouissement personnel et l’aider dans sa construction.

Un enfant qui a une bonne estime de lui-même va se sentir valorisé, confiant et capable de relever des défis sans crainte d’échouer.

Dans cet article, je vais aborder en détails la notion d’estime de soi, les 4 piliers sur lesquels elle repose, et en quoi, je peux accompagner votre enfant en séance, en tant que psychopédagogue, à renforcer son estime de soi.

Qu’est-ce que l’estime de soi ?

L’estime de soi, c’est la valeur que l’on s’accorde. C’est le regard que l’on porte sur soi-même, la façon dont on se juge, dont on se perçoit.

Avoir de l’estime de soi, c’est être conscient de sa juste valeur et de son importance. C’est bien se connaître et s’accepter tel que l’on est.

Une personne qui a une bonne estime d’elle-même est capable d’identifier ses qualités & ses défauts, de les nommer, sans en avoir honte. Elle se connaît bien et s’accepte sans chercher à tout prix la perfection ou à plaire aux autres. Cette personne connaît sa valeur et ose s’affirmer sans avoir peur du jugement. Elle se sent bien avec qui elle est et avec les autres.

Bonne ou mauvaise estime de soi, comment la déterminer ?

Un enfant qui se dévalorise sans cesse, qui ne se sent capable de rien, qui a du mal à s’intégrer avec les autres a une mauvaise estime de lui-même, parce qu’il se sous-estime en permanence.

En parallèle, un enfant qui est persuadé d’être toujours mieux que les autres, qu’il est le meilleur en tout, qu’il est le plus fort, a une haute estime de lui-même, mais elle n’est pas bonne pour autant. Il se surestime, il a un sentiment de supériorité.

Une bonne estime de soi, c’est un juste équilibre dans sa perception de soi et dans son rapport aux autres.

C’est la capacité de s’estimer à sa juste valeur et de reconnaître également la valeur des autres, dans un rapport d’égalité, de coopération et non pas de compétition.

Bonne ou mauvaise estime de soi ?

Les signes d’une mauvaise estime de soi chez l’enfant

  • Il se dévalorise souvent,
  • Il a du mal à affirmer son opinion auprès des autres,
  • Il souffre d’une timidité excessive,
  • Il est critique vis à vis de lui-même,
  • Il rencontre des difficultés à se faire des amis ou à jouer avec les autres,
  • Il a peur d’essayer de nouvelles choses,
  • Il baisse les bras facilement et se décourage,
  • Il répète souvent qu’il n’est pas « capable »
  • Il se trouve toujours moins bien que les autres…

Ce sont des signes qui peuvent, en tant que parent, vous mettre la puce à l’oreille. Si vous vous rendez compte que derrière tout cela, il y a une souffrance de l’enfant. N’hésitez pas à en parler à un professionnel de santé (praticienne en psychopédagogie positive, psychologue, médecin…).

Quels sont les 4 piliers de l’estime de soi ?

Le sentiment de sécurité

enfant valorise estime de soi

L’estime de soi se construit dès la petite enfance. Un bébé qui vient au monde est totalement dépendant de ses parents. Il a besoin d’être rassuré, cajolé, sentir qu’il est aimé dans un environnement doux et protecteur.

S’il ressent qu’il est en sécurité, qu’il est entouré de façon bienveillante, qu’il n’a rien à craindre, il va être serein et pourra se développer en toute confiance.

Ce sentiment de protection est extrêmement important pour grandir et se sentir bien face au monde extérieur.

Un enfant encouragé et valorisé par ses parents de façon positive, avec lequel on prend le temps de jouer, de parler et expliquer, dont on écoute les émotions va pouvoir s’épanouir de façon saine. Il aura un socle solide pour construire son estime de lui-même. Il s’accordera de la valeur puisqu’on lui en a donné.

Le sentiment de sécurité passe aussi par un besoin de limites. C’est extrêmement rassurant pour lui d’avoir un cadre, de comprendre ce qui est autorisé ou pas.  Mettre en place, dans son quotidien, des règles et routines clairs et faciles à comprendre va lui procurer un grand sentiment de sécurité.

J’aimerais également ajouter que le sentiment d’insécurité chez l’enfant peut être lié à ses réflexes archaïques. Lorsque les réflexes n’ont pas été bien intégrés au cours des premiers mois de vie, ils viennent parasiter son quotidien (ex : le réflexe de Moro (l’enfant se sent constamment en danger), les réflexes d’agrippement où l’enfant n’est pas encore ancré ou encore le réflexe de Babkin (un attachement insécure pour l’enfant)… Je vous invite à lire l’article sur les réflexes archaïques pour en savoir plus.

Le sentiment d’appartenance

Le sentiment d'appartenance dans l'estime de soi

En grandissant, le cercle social de l’enfant s’agrandit. Il rentre au contact des autres, de son environnement extérieur.

Il va avoir des interactions à l’école, avec sa maîtresse, ses copains de classe, en pratiquant une activité extrascolaire, en s’amusant dans la rue avec ses voisins…

C’est là que le sentiment d’appartenance va avoir de l’importance. En effet, l’estime de soi se construit en relation avec les autres.  L’enfant aura besoin d’être accepté, de sentir qu’il fait partie d’un groupe, qu’il est intégré.

Cela passe par la pratique d’un sport collectif, un projet artistique à réaliser en groupe, une sortie scolaire avec les copains de classe, toutes ces occasions qui renforcent le sentiment d’appartenance et le besoin de sociabiliser de chaque être humain.

Si l’enfant sent qu’il est apprécié des autres, qu’il n’a pas besoin de jouer un rôle et qu’on l’accepte tel qu’il est avec ses qualités et ses défauts, cela va favoriser son estime de lui-même car cela lui renvoie une image positive de lui-même.

Il va se sentir « aimable » aux yeux des autres. C’est hyper valorisant. Ce sentiment d’appartenance joue un rôle crucial dans la construction de son estime personnelle.

Le sentiment de compétence

Avoir une bonne estime de soi passe aussi par le sentiment de compétence.

C’est le fait que l’enfant se sente capable de, qu’il ose passer à l’action sans avoir peur de se tromper ou d’être ridicule.

Un enfant valorisé, encouragé et soutenu par ses proches aura confiance en sa capacité à agir. C’est important et constructif de l’encourager dans ses actions, tout en lui laissant développer son autonomie et son autodétermination.

Par exemple, lorsqu’un enfant dessine et vient nous montrer ce qu’il a fait pour savoir ce que l’on en en pense. Il peut être intéressant de lui demander avant même de répondre ce qu’il en pense lui. Il intégrera, ainsi, qu’il n’a pas besoin de validation extérieure pour aimer ou pas son dessin. Que son jugement personnel est important et qu’il a de la valeur. Il faut qu’il soit fier par lui-même.

 

Lorsqu’un enfant a une bonne estime de lui-même, il va plus facilement se lancer dans des projets, se mettre en action, et se dire qu’il peut y arriver sans craindre l’échec. Alors qu’un enfant qui a une faible estime de lui car il a manqué d’encouragements et de retours positifs, va plus facilement baisser les bras de peur de rater et de ressentir de l’humiliation. Il préfèrera se censurer et renoncer.

 

Pour favoriser l’estime de soi chez un enfant qui a peur de l’échec, on peut par exemple, lui lancer des petits défis à sa portée (mettre la table dans l’ordre, cuisiner une recette qu’il aime bien…)  Au fil des étapes, s’il est valorisé, s’il voit qu’il s’en est très bien sorti, qu’il a été capable de s’organiser, de gérer, il prendra conscience qu’il est capable de le faire et qu’il peut se faire confiance.

La connaissance de soi

Enfin, le 4e et dernier pilier de l’estime de soi : la connaissance de soi. C’est tout simplement s’accepter tel que l’on est. Connaître ses qualités, ses talents, ne pas les minimiser, en être fier, oser être soi.

Mais c’est aussi être conscient de ses défauts ou de domaines dans lesquels on peut s’améliorer, oser être vulnérable, ne pas chercher à renvoyer une image absolument parfaite.

Globalement, c’est la faculté à embrasser pleinement qui on est.

Comprendre que l’on n’est pas tout puissant, mais se reconnaître une valeur importante et croire en soi, sans ressentir constamment le besoin d’être « validé » par les autres.

Une bonne connaissance de soi, va favoriser l’estime de soi, car on devient plus sûr de ses choix et de ses actions. Cela permet également de mieux interagir avec les autres et de vivre de manière plus authentique et épanouissante.

La connaissance de soi

Mes accompagnements pour favoriser l’estime de soi chez l’enfant

Si vous souhaitez que votre enfant soit accompagné, voilà comment se déroulent les séances.

Séance 1 : l’anamnèse

Je reçois l’enfant et ses parents. On discute ensemble de ce qui vous a amenés à consulter, je pose toute une série de questions pour bien comprendre. Au terme de la séance, on définit ensemble avec les parents l’objectif à atteindre.

Séances 2, 3, 4, et 5 :

Je travaille et accompagne votre enfant sur les 4 piliers de l’estime de soi :

  • Le sentiment de sécurité,
  •  Le sentiment d’appartenance,
  •  Le sentiment de compétence
  • La connaissance de soi.

En fonction de ce que je ressens et de l’enfant, je vais utiliser différents outils ou méthodes pour favoriser et renforcer son estime de lui-même (la psychologie positive, les réflexes archaïques, l’ EFT, la méthode Vittoz, la brain gym…)

Séance 6 : Débrief

On fait le point ensemble sur l’ensemble des séances.
On regarde si l’objectif a été atteint, on voit ce qu’il y a à améliorer.

Si vous avez des questions complémentaires, n’hésitez pas à me contacter. Je serai ravie de vous répondre.

Pour information

Sachez que je propose également des accompagnements/ateliers en groupe pour les adolescents car il y a des effets miroirs qui peuvent parler à certains et les aider, mais aussi les amener à plus de prise de conscience.

La gestion mentale : un outil pédagogique pour surmonter les difficultés d’apprentissage

La gestion mentale qu'est ce que c'est ?

La gestion mentale : un outil pédagogique pour surmonter les difficultés d’apprentissage

La gestion mentale qu'est ce que c'est ?

Votre enfant rencontre des difficultés scolaires. Chaque soir, lorsqu’arrive le moment des devoirs, c’est un vrai supplice, pour lui…et pour vous. Il n’arrive pas à se concentrer, il ne mémorise pas les leçons. Il est complètement démotivé…et ça se termine à chaque fois mal.

Si ce que je vous décris résonne avec ce que vous vivez au quotidien et que vous cherchez comment l’aider : consulter un praticien en gestion mentale fait peut-être partie des solutions que vous pouvez envisager.

En effet, la gestion mentale est un outil pédagogique pour surmonter les difficultés d’apprentissage qui offre des solutions concrètes aux enfants qui ont du mal à l’école.

Dans cet article, je vous explique ce qu’est la gestion mentale, en quoi elle consiste et comment on s’en sert pour aider l’enfant à retrouver la joie, la facilité d’apprendre et sa confiance en lui.

Qu’est-ce que la gestion mentale ?

La gestion mentale est une approche pédagogique mise au point dans les années 70 par Antoine de la Garanderie, un pédagogue et philosophe français.

Ancien élève en difficulté, il a consacré une partie de sa carrière à comprendre les raisons pour lesquelles certains élèves avaient des problèmes d’apprentissage à l’école et se retrouvaient en échec scolaire.

Il s’est intéressé notamment au fonctionnement du cerveau au moment où il doit intégrer de nouvelles informations.  Il a fait le constat que chaque individu utilise des processus mentaux différents pour traiter l’information, la mémoriser, la comprendre et résoudre des problèmes.

Ces processus, appelés également gestes mentaux, sont différents selon les êtres humains. En comprenant comment le cerveau de chaque enfant fonctionne pour apprendre, il est plus facile de l’aider dans ses apprentissages et le sortir de l’échec scolaire.

Selon lui, il n’y a pas d’élèves « mauvais » à l’école. Tout enfant peut réussir.

Il s’agit avant tout d’identifier quelles stratégies mentales il met en place dans sa tête pour intégrer une notion nouvelle.

Le principe de la gestion mentale est de lui « apprendre à apprendre » et de l’aider à gagner en autonomie en partant de ses réussites.

Le projet et l’évocation

Tout geste mental se décompose en 2 parties : le projet & l’évocation.

Le projet

Pour vous aider à comprendre cette notion de projet, je vais vous donner un exemple concret.

Chaque geste mental est le fruit d’un projet particulier au départ.

Imaginons que votre enfant ait besoin d’apprendre les tables de multiplications.

Connaître les tables de multiplication va être son objectif.

Son projet (ou projet de sens), ce sera tous les moyens qu’il va mettre en place pour atteindre cet objectif.

Il s’agit d’une anticipation des tâches à accomplir pour que l’objectif puisse se réaliser et qu’il mémorise ses tables.

Cerveau-gestion-mentale-projet
evocation gestion mentale

L’évocation

A partir du moment où l’enfant est animé par un projet, cela donne lieu à des évocations.

C’est tout ce qui se passe à l’intérieur de sa tête. Cela peut être des images, des sons, des paroles, des ressentis, des mots qui vont l’aider à réaliser ce projet.

L’idée, c’est d’aider l’enfant à prendre conscience de ses évocations et de lui apprendre à bien s’en servir pour intégrer facilement des notions nouvelles, que ce soit à l’école ou dans son quotidien.

Les 5 étapes de la gestion mentale

Tout au long de sa carrière, Antoine de la Garanderie a mené des expérimentations dans des classes pour interroger les élèves en situation d’apprentissage et les a questionnés pour découvrir quels moyens cognitifs ils utilisaient pour accomplir certaines tâches. Il a observé que le cerveau passe par 5 étapes successives lorsqu’ on lui apprend quelque chose de nouveau :

Etape 1 : l’attention

L’attention est indispensable pour intégrer de nouvelles connaissances. Au quotidien notre cerveau ne peut pas tout intégrer. Il va faire le tri dans ce qu’il a besoin de retenir dans son « disque dur » ou pas. Pour avoir la capacité de retenir une donnée importante, il faut que le cerveau soit en situation de focus sur une tâche.

Etape 2 : la mémorisation

Il s’agit des méthodes utilisées par notre cerveau pour retenir l’information. Elle sont différentes pour chaque personne. Certains auront une préférence auditive, visuelle, sensorielle…qui leur permet d’encoder et de stocker une information nouvelle.

Ensuite, C’est la répétition de ce geste mental qui va aider le cerveau à mémoriser l’information.

L'attention en gestion mentale

Etape 3 : la compréhension

Cela concerne la manière de comprendre et d’interpréter les informations qui nous parviennent. C’est notre capacité à donner du sens à une information et à faire des analogies avec ce que l’on sait déjà.

Etape 4 : La réflexion

C’est la capacité qu’a notre cerveau d’analyser et de faire des liens entre les informations. On établit un lien entre la nouvelle donnée et des connaissances antérieures que l’on a stockées.

Etape 5 : L’imagination

Il s’agit de notre aptitude à visualiser et à transformer les informations. Cela relève de notre faculté à nous servir autrement de l’information que l’on a intégrée pour créer quelque chose de nouveau, inventer.

Une séance de gestion mentale en classe

Parmi les nombreuses expérimentations d’Antoine de la Garanderie, voici un exemple d’exercice concret qu’il a mené auprès d’une classe d’enfants.

Il propose à une classe d’écouter attentivement une histoire.

 « Il y a 3 montagnes, une plus grande que les 2 autres. Au sommet de la deuxième une maison avec une cheminée, en contrebas des montagnes, il y a une prairie avec 3 chèvres blanches et un chien noir » … Bref, il décrit toute une succession de détails.

A la fin de l’histoire, il demande aux enfants de retranscrire sur une feuille tout ce qu’il leur a raconté et énuméré.

Une fois la tâche accomplie, il demande à chacun de décrire comment il s’y est pris pour retenir tout ce qu’il a raconté et le dessiner sur feuille.

exercice de gestion mentale avec des élèves

Le processus de mémorisation pour chaque enfant

Certains élèves vont expliquer qu’ils voient une image se former au fur et à mesure dans leur tête. D’autres voient les mots apparaître lorsqu’il parle, ou encore certains se souviennent de sa voix en train de raconter…

Pour chaque enfant, le processus est différent.

C’est grâce à ce genre d’exercices pratiques qu’il a mis en évidence que certains enfants ont une prédominance pour la mémoire auditive (sons), d’autres pour la mémoire photographique (les mots), ou encore pour la mémoire visuelle (une image apparait).

Il n’existe pas une seule façon d’apprendre et on peut toutes les développer, même si on a des prédominances.

Pour quelles raisons faire appel à un spécialiste de la gestion mentale ?

  • Votre enfant n’arrive pas à mémoriser un cours,
  • Il travaille, mais les résultats ne suivent pas,
  • Il manque de motivation,
  • Il ne comprend pas les consignes,
  • Il oublie tout ce que vous avez révisé ensemble,
  • Il n’a aucune méthode de travail,
  • Il se sent nul & manque de confiance en lui,
  • Vous vous sentez démunie face à ses difficultés d’apprentissage,
  • Vous ne savez plus comment l’aider.

L’objectif de la gestion mentale

Les séances de gestion mentale ont pour but d’aider l’enfant à analyser comment il fonctionne et à lui donner des clés de compréhension sur sa façon d’apprendre.

En lui apprenant à se connaître, il peut tout à fait améliorer son niveau d’attention, sa capacité de mémorisation, de compréhension, de réflexion et d’imagination.

Il suffit de lui faire prendre conscience de son mode d’emploi pour qu’il identifie quels sont ses gestes mentaux, comment il pense et réfléchit, et de lui donner des outils concrets pour l’aider à gagner en autonomie.

La gestion mentale contribue également au bien-être émotionnel de l’enfant. S’il se sent compris et capable de maîtriser ses apprentissages, alors il est plus susceptible d’avoir une attitude positive envers l’école et l’apprentissage en général.

Vous souhaitez entamer des séances de gestion mentale pour votre enfant

En tant que psychopédagogue, j’accompagne les enfants et les adolescents dans mon cabinet sur des problématiques diverses, notamment celles des difficultés d’apprentissage.

Formée à différentes techniques et outils (les réflexes archaïques, l’EFT, la Brain gym…), j’utilise fréquemment la gestion mentale auprès des enfants ou adolescents qui viennent me voir pour des difficultés d’apprentissage.

J’accompagne les jeunes à comprendre leur manière d’apprendre, à se connaître, et regagner ainsi leur confiance en eux en prenant conscience de leur plein potentiel.

Je leur propose des solutions concrètes pour déverrouiller des points de blocage et voir les changements positifs s’opérer dans leur vie scolaire pour un épanouissement complet.

N’hésitez pas à me contacter, je serai ravie de répondre à vos questions

gestion mentale - consultation psychopedagogue

Qu’est-ce que la méthode EFT ?

Qu'est-ce que la méthode de l'EFT ?

Qu’est-ce que la méthode EFT ?

Qu'est-ce que la méthode de l'EFT ?

Au quotidien, nous pouvons être confrontés à certaines peurs, phobies, petits traumatismes ou situations de stress qui viennent ternir notre bien-être. Notamment lorsque nous n’arrivons pas à les maîtriser et que ces émotions négatives prennent une place trop importante dans notre vie.

Heureusement, il existe de nombreuses techniques efficaces pour gérer ces émotions et retrouver un équilibre intérieur. L’un de ces méthodes s’appelle l’EFT ou Emotional Freedom Technique, et je m’en sers auprès des personnes qui viennent me consulter.

Dans cet article, j’aimerais t’expliquer en détail de quoi il s’agit : qu’est que la méthode EFT ? A qui s’adresse-t-elle ? Comment se déroule une séance ?  Et quels en sont les bienfaits pour les patients ?

D’où vient la méthode EFT ?

L’EFT ou Emotional Freedom Technique est une méthode de libération des émotions qui s’inspire de la médecine traditionnelle chinoise et de la psychologie moderne qui prend en compte notre inconscient.

Elle a été développée dans les années 1990 aux Etats-Unis par Gary Craig, un ingénieur de formation, passionné de méthodes de guérison alternatives et de développement personnel

Gary Craig s’est inspiré du travail du Dr Roger Callahan, dont il avait été l’élève.

Ce dernier avait eu une patiente phobique de l’eau. Le simple fait de s’approcher de l’eau ou qu’on lui en parle, provoquait chez elle des nausées et maux d’estomac terribles. Après avoir tenté différentes approches classiques sans succès, il eut une idée.

Grâce à ses connaissances sur les techniques énergétiques des méridiens du corps, il se mit à stimuler un point sous son œil, le 1er point du méridien de l’estomac. En quelques minutes de tapotements, tous les symptômes douloureux avaient disparu et sa phobie de l’eau avec.

Gary Graig, a poursuivi ce travail de recherche mené par Callahan et développé une méthode simple qui utilise les 14 points méridiens : l’EFT. 

Principalement pratiquée aux Etats unis dans les débuts, de nombreux professionnels du bien-être en France l’utilisent aujourd’hui.

En quoi consiste l’EFT ?

L’EFT consiste en une série de tapotements sur des points précis du corps, appelés points de méridiens, tout en se concentrant sur une émotion ou un souvenir spécifique qui pose problème.

C’est une sorte d’acupuncture sans aiguilles, où le simple fait de toucher ces points spécifiques du corps avec ses doigts vient soulager le patient.

L’EFT repose sur l’idée que les émotions négatives sont liées à des perturbations dans le système énergétique du corps.

En stimulant certains points d’acupression tout en se concentrant sur les problèmes émotionnels, il est possible de rétablir l’équilibre énergétique et de réduire ou éliminer ces émotions négatives.

C’est une méthode de médecine douce, simple et rapide, que le patient peut, à terme, reproduire chez lui en autonomie.

 

Geste EFT tapotement clavicule

Pour quelles raisons pratiquer l’EFT ?

Les raisons de venir consulter sont multiples et ont toutes ce point commun. Ces émotions négatives prennent trop de place dans l’esprit & le corps des patients, et viennent parasiter leur bien-être. Ils cherchent en général un moyen de soulager leur mal-être pour en diminuer l’intensité.

Sachez que l’on peut avoir recours à l’EFT pour différentes problématiques telles que :

  • Une phobie,
  • Une addiction,
  • Des émotions négatives (stress, tristesse, colère, honte, culpabilité…),
  • Un souvenir traumatique (une agression, une séparation, un deuil, un accident, une situation violente…),
  • Un blocage émotionnel,
  • De l’anxiété,
  • Des douleurs,
  • Des peurs…


L’EFT ne va pas faire disparaître votre souvenir, mais au fil des séances, c’est un peu comme si votre cerveau était reprogrammé différemment, et qu’il n’associait plus ce souvenir à un sentiment négatif, ni à une peur. 

L’EFT vient vous apaiser et vous aide à regagner une certaine confiance en vous.

Comment se déroule une séance d’EFT ?

J’aimerais vous expliquer très simplement en quoi consiste une séance pour que vous compreniez concrètement de quoi il s’agit.

1. Identification du problème

La première étape consiste à identifier clairement le problème ou l’émotion que vous souhaitez traiter. Je vous pose une série de questions qui vont me permettre de bien comprendre comment cela impacte votre quotidien, quelles sont vos pensées, comment vous réagissez, comment cela se manifeste.

2. Évaluation de l'intensité

Une fois que l’on a identifié le problème, je vous demande d’évaluer l’intensité de votre émotion sur une échelle de 0 à 10. Cela vous permettra de mesurer les progrès réalisés au fil de la séance.

Tapotement EFT sommet de la tête

3. Phrase préparatoire

Ensemble, nous formulons une phrase qui décrit le problème que vous rencontrez, couplée à une affirmation d’acceptation de soi. Par exemple, « Même si je suis très stressé à cause de mon travail, je m’accepte profondément et complètement. »

4. Série de tapotements

Nous commençons alors plusieurs cycles de tapotements sur les différents points méridiens du corps, tout en répétant la phrase préparatoire. Les points de tapotement incluent le sommet de la tête, les sourcils, le côté des yeux, sous les yeux, sous le nez, le menton, la clavicule, sous les bras et le côté de la main.
Tapotement EFT Menton

5. Réévaluation de l'intensité

Après une série de tapotements, nous réévaluons ensemble l’intensité de votre émotion. Si elle est encore élevée, nous répétons le processus jusqu’à ce que l’intensité diminue significativement ou disparaisse.

6. Au terme de la séance

Il peut être utile de se voir plusieurs fois en séance pour « fixer » les effets de l’EFT. Cela dépendra du degré de traumatisme.  En général, je vous demande de pratiquer également chez vous, en toute autonomie, les différentes séries de tapotements accompagnées de la phrase d’affirmation pour en ressentir les effets dans le temps.

Tapotement EFT sous bras

Qui peut consulter pour une séance d’EFT ?

Tout le monde : enfants, ados, adultes. Il n’existe pas de contre-indication puisqu’il s’agit d’une méthode douce, rapide et facile à reproduire chez soi.  Dès la sortie de la première séance, adultes et enfants peuvent reproduire tout seuls, les gestes effectués en séance lorsqu’ils en ressentent le besoin.

Quels sont les bienfaits de l'EFT ?

L’EFT offre de nombreux bienfaits pour la santé mentale et physique.

On observe notamment qu’elle favorise :

  • La réduction du stress et de l’anxiété : en aidant à rééquilibrer le système énergétique, l’EFT peut réduire les niveaux de cortisol, l’hormone du stress, et favoriser une sensation de calme et de relaxation.
  • Le soulagement des douleurs physiques : de nombreuses personnes utilisent l’EFT pour soulager des douleurs chroniques ou aiguës, car elle peut aider à libérer les tensions et les blocages énergétiques associés à la douleur.
  • L’amélioration de la confiance en soi et de l’estime de soi : en travaillant sur les émotions négatives et les croyances limitantes, l’EFT peut renforcer la confiance en soi et aider à surmonter les peurs et les doutes personnels.
  • Traitement des traumatismes et des phobies : on utilise souvent l’EFT en complément de thérapies traditionnelles pour traiter les traumatismes et les phobies, en aidant les personnes à se libérer de leurs souvenirs douloureux et de leurs réactions émotionnelles intenses.
Accompagnement EFT Désirée Douala

Vous souhaitez que j’accompagne votre enfant ?

En tant que praticienne en psychopédagogie positive, j’utilise différentes méthodes pour accompagner les enfants, les adolescents ou leurs parents sur le chemin de leur épanouissement personnel.

J’utilise en séance de nombreux outils en fonction de la problématique : le brain gym, les réflexes archaïques, la méthode Vittoz, la pensée visuelle…ou encore l’EFT.

En fonction de la raison qui vous amène à consulter, je vais établir un premier bilan avec votre enfant. On va définir clairement l’objectif ensemble.  Puis, je vais choisir parmi tous les outils thérapeutiques, celui qui me semble le mieux adapté. Celui qui va aider votre à enfant à retrouver sa confiance en lui et sa sérénité.

N’hésitez pas à me contacter ou à me poser des questions au sujets de mes accompagnements. Je me ferai un plaisir de vous répondre.

Les réflexes archaïques non intégrés chez l’enfant

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Les réflexes archaïques non intégrés chez l’enfant

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Votre enfant ne tient pas en place, il gesticule dans tous les sens, sa position assise est improbable, il ne tient pas correctement son stylo, il est incapable de rester concentré longtemps, il est maladroit… 

Ces situations vous sont familières ?

Vous avez même peut-être eu droit à des remarques à propos de son « comportement » de la part de l’école ou de votre entourage.  

De nombreux parents se sentent désarmés et cherchent une solution pour leur enfant. Le fait-il exprès ? A-t-il un « problème » ?

Et si cela était tout simplement lié aux réflexes archaïques ?

Votre enfant n’est peut-être pas en mesure de contrôler ses mouvements parce que certains de ses réflexes archaïques n’ont pas été intégrés en temps voulu.

Dans cet article, j’aimerais vous expliquer ce que sont les réflexes archaïques, quelles sont les répercussions de réflexes archaïques non intégrés chez l’enfant et savoir comment y remédier.

Qu’est-ce qu’un réflexe archaïque ?

Les réflexes archaïques sont des mouvements involontaires qui se déclenchent de façon automatique en réponse à des stimuli extérieurs (un bruit fort, une luminosité changeante, un contact tactile…).

On peut les observer dès la naissance d’un bébé (ex : le réflexe de succion pour téter sa mère, de grasping pour attraper la main fermement, ou encore la marche automatique).

Ces réflexes sont innés et essentiels pour assurer la protection et la survie du nouveau-né. Ils vont l’aider à s’adapter à son environnement.

À la naissance, toutes les parties du cerveau du nourrisson sont déjà en place, mais toutes les connexions n’ont pas encore été établies. C’est à cela que vont servir les réflexes archaïques : la répétition de ces mouvements réflexes va jouer ce rôle de connecteur pour favoriser la maturation du système nerveux et du développement psychomoteur, psychique, psychologique et affectif de l’enfant. 

Comment fonctionnent les réflexes archaïques ?

Les réflexes archaïques ont un cycle de vie en 3 phases :

  1. L’émergence
  2. L’activation
  3. L’intégration

Au moment où apparaît un réflexe archaïque, on passe en période d’activation. L’enfant va alors répéter ces gestes plusieurs fois de façon incontrôlée, jusqu’à les intégrer complètement. On dit alors qu’ils s’inhibent pour laisser la place à des gestes plus maîtrisés.

Par exemple : le réflexe de Moro.

Si un enfant est surpris par un bruit soudain, ou un contact inattendu contre sa peau, il va écarter simultanément ses bras, ses jambes et ses doigts en étoile, avant de les ramener serrés contre lui. En général, cette réaction est suivie de pleurs. Lorsque ce réflexe sera intégré, il sera remplacé par un sursaut de peur

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Chaque intégration nouvelle d’un réflexe archaïque donne accès à d’autres réflexes plus complexes. Le bébé va gagner en dextérité et en coordination de ses mouvements.

Ces différentes étapes d’intégration vont jouer un rôle essentiel sur sa motricité, sa sécurité émotionnelle, son équilibre postural et ses apprentissages.

L’enfant prend confiance en lui, gagne en tonicité et intègre de nouveaux apprentissages au fur et à mesure.

Que se passe-t-il si un réflexe archaïque est non intégré ?

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Certains réflexes sont déjà présents dans le ventre de la mère, d’autres font leur apparition à la naissance ou durant les premiers mois de vie. Ils participent grandement à l’acquisition des apprentissages du tout petit : ramper, marcher à quatre pattes, se retourner, agripper, se redresser… En général, les réflexes archaïques seront intégrés vers l’âge de 2 ans (attention, chaque enfant suit son propre rythme, il s’agit d’une moyenne).

Cependant, il arrive qu’il y ait un petit grain de sable qui vienne empêcher cette intégration. Les raisons peuvent être diverses :

  • une immobilisation de la maman pendant la grossesse,
  • un accouchement difficile,
  • une césarienne,
  • une absence de mobilité motrice (trop de parc, transat, youpala),
  • un manque de contact, de bercement,
  • un traumatisme ou un choc…

Il n’est pas toujours facile d’en définir la cause.

Un impact au niveau moteur, cognitif et affectif

Si le réflexe n’a pas pu être intégré, alors le corps va compenser pour que les mouvements puissent se réaliser. Cela va demander une énorme concentration de la part de l’enfant, un travail supplémentaire qui peut générer une grosse fatigue, des tensions mais aussi des troubles de l’apprentissage (dans la lecture, l’écriture, la compréhension).

En effet, cela vient parasiter son cerveau et absorber une grande partie de son énergie et de son attention qu’il ne pourra pas mettre dans d’autres domaines.

Par exemple : un enfant qui ne tient pas en place en classe. On n’aura de cesse de lui dire : « assieds-toi », « arrête de gigoter », « tiens-toi correctement ». Alors, il va se concentrer sur ce qu’on lui dit, mais il aura un mal fou à se concentrer sur la leçon ou l’exercice en cours. Il ne peut pas faire les deux choses en même temps.

Cela peut alors être un coup de frein dans ses apprentissages et jouer sur l’estime qu’il a de lui et sa confiance en ses capacités.

12 exemples de réflexes archaïques non intégrés chez l’enfant

Voici 12 exemples plutôt courants que vous avez peut-être observé chez votre enfant et pour lesquels il peut être intéressant de venir consulter. 

  1. Les enfants qui bougent, gigotent tout le temps  
  2. Les enfants qui ont des positions improbables pour s’asseoir
  3. Les enfants qui sont sujet à l’énurésie (font pipi au lit après 5 ans) ou à l’encoprésie
  4. Les enfants qui tombent tout le temps
  5. Les enfants qui n’arrivent pas à écrire correctement
  6. Les enfants qui ne comprennent pas ce qu’ils lisent
  7. Les enfants qui ne savent pas dire non ou protéger leur espace
  8. Les enfants qui ont besoin d’être rassurés tout le temps
  9. Les enfants qui ont du mal à faire de la balançoire, du vélo ou à nager
  10. Les enfants qui ont le mal des transports
  11. Les enfants qui ont du mal à se repérer dans l’espace
  12. Les enfants qui ont des problèmes de concentration et d’attention

Si vous craignez que votre enfant soit déjà trop grand pour travailler sur un réflexe non intégré, sachez qu’il y a une bonne nouvelle dans tout cela.

Il est possible d’inhiber un réflexe archaïque à tout âge de la vie grâce à la plasticité de notre cerveau.  

Il n’est jamais trop tard !

Qui consulter pour travailler sur des réflexes archaïques non intégrés ?

Que l’on soit bébé, enfant, ado ou adulte, tout le monde peut prendre rendez-vous auprès d’un praticien en intégration des réflexes archaïques pour travailler dessus.

Lors de votre première rencontre, le praticien va vous adresser un questionnaire ultra complet pour dresser un bilan et vous proposer un suivi personnalisé en fonction de l’objectif que vous aurez déterminé ensemble des réflexes à travailler.

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En quoi consistent les séances ?

Les séances sont constituées de jeux, exercices et activités, de massages et mouvements répétitifs.

Entre chaque séance, vous repartez avec des exercices à faire à la maison (en général 5 à 10 minutes, 2 à 3 fois par semaine voire tous les jours).

L’objectif c’est qu’à force de répéter certains gestes, le mouvement devienne un geste conscient afin de soulager et débloquer l’enfant de ce qui le parasite et que son cerveau soit disponible pour développer d’autres ressources.

Et ensuite, quel regain d’énergie, de sentiment de sécurité, de facilité à se concentrer, à mémoriser, à rester assis, à tenir son dos et sa tête, à bouger efficacement et à avoir une meilleure estime de soi !

En tant que praticienne en psychopédagogie positive reconnue, je me suis formée à différentes méthodes pour accompagner le bien-être des enfants et de leurs parents et notamment aux réflexes archaïques.

Si vous avez des questions concernant les réflexes archaïques ou que vous souhaitez prendre rendez-vous pour une séance avec moi, cliquez sur le bouton ci-dessous.

Je serai ravie de vous accueillir et vous aider.

Pour aller plus loin

Je vous invite à lire cet article du magazine Profession Kine intitulé  » Réflexes primitifs, un chaînon manquant ? «